Pour 70 % des moins de 35 ans, l’environnement motive l’achat de matériel reconditionné

Réemploi
Pour 70 % des moins de 35 ans, l’environnement motive l’achat de matériel reconditionné

Mais la prise de conscience environnementale semble être décorrélée de la nécessité que les produits reconditionnés proviennent de France ou de l’Union Européenne.

,

L’enquête menée par l’institut de sondage Opinea* pour le Groupe ATF le confirme, l’achat de matériel reconditionné est entré dans les habitudes de plus d’un Français sur deux (56 %). Toutes générations confondues, les trois motivations principales sont le prix (55%), la garantie (27%) et l’environnement (13%). Mais l’importance accordée à l’environnement et à la garantie distingue les jeunes générations de leurs aînés. Si 70 % des moins de 35 ans citent l’environnement dans les trois premiers critères, ils ne sont que 57 % chez les 36-55 ans et 45 % des plus de 55 ans. L’environnement est même cité comme la première priorité par près de 20 % des moins de 35 ans alors que celle-ci n’est citée que par 8 % des plus 55 ans. Pour ces derniers, la garantie est le second critère d’achat (37 % des répondants). 

L’impact du sourcing des produits sur l’environnement encore incompris
Fait étonnant souligné par cette étude, les consommateurs semblent ne pas établir de lien direct entre préoccupations environnementales et la provenance du matériel reconditionné. En effet, en moyenne à peine 2 % des individus interrogés (1,8%) indiquent que le sourcing des produits en France et dans l’Union Européenne est important. Ce point est même moins cité par les moins de 35 ans (1,4 %) que par les 36-55 (2,9%). Pourtant, l’approvisionnement ou le lieu de reconditionnement peut rendre trois à huit fois plus vertueux le reconditionnement d’un smartphone. 
Comme le rappelle l’ADEME, la substitution d’un ordinateur portable neuf par un ordinateur reconditionné permet d’éviter l’extraction de 127 kg de matière par année d’utilisation mais, pour amplifier les gains environnementaux de la filière, un approvisionnement et un reconditionnement réalisé en France ou, dans une moindre mesure, en Europe, permet de réduire l’empreinte carbone de chaque produit.

L’économie solidaire encore peu prise en considération 
Cette étude souligne que l’économie solidaire n’est pas encore une priorité pour les consommateurs. Seuls 3 % des répondants indiquent comme un critère important pour leur achat, le fait que le vendeur fasse partie du secteur de l’économie sociale et solidaire (entreprise adaptée, par exemple). 
Les Parisiens semblent cependant plus concernés par ce sujet puisqu’ils sont près de 6 % à citer ce point, soit le double par rapport à la moyenne nationale. 

« Cette étude démontre qu’il y a encore du chemin à faire. Je suis intimement convaincu que l’économie circulaire ne doit pas être dissociée de l’économie sociale et solidaire. Depuis sa création en 1995, le Groupe ATF place la responsabilité sociétale des entreprises au cœur de sa stratégie, avec un modèle économique alliant croissance, responsabilité sociale et environnementale. Le Groupe ATF propose du matériel informatique professionnel performant reconditionné notamment par des personnes en situation de handicap. En achetant un matériel IT reconditionné, l’utilisateur a un double impact positif. Il contribue à prolonger la durée de vie des matériels informatiques et permet de créer des emplois solidaires » a déclaré Sylvain Couthier, fondateur et président du Groupe ATF.

 

* Etude réalisée par l’institut Opinea pour Groupe ATF du 16 au 21 novembre 2022 sur un échantillon national représentatif de 1 015 hommes et femmes de 18 à 75 ans.