Départ de la Route du Rhum 2022 : le Groupe ATF est mobilisé pour soutenir le skipper handisport Damien Seguin et son bateau à foils Groupe APICIL

Destination Guadeloupe pour Damien Seguin qui quittera Saint-Malo le 6 novembre prochain sur son IMOCA Groupe APICIL (ex-Maitre CoQ IV, vainqueur du dernier Vendée Globe). Avec l’acquisition de son nouveau monocoque à foils, Damien Seguin a changé de dimension et met sa performance au service de l’Inclusion et du Développement Durable. Dans cette dynamique, le skipper et ses partenaires le Groupe APICIL et le Groupe ATF démontrent qu’il est possible d’évoluer et de s’adapter aux enjeux environnementaux et que le handicap peut rimer avec performance aussi bien en mer qu’à terre. Spécialisé dans la gestion du cycle de vie des matériels informatiques et de téléphonie mobile professionnels, le Groupe ATF emploie 40% de collaborateurs en situation de handicap. Créé en 1995, acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, le Groupe ATF place la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au coeur de sa stratégie. ATF est un groupe respectueux de l’environnement, socialement responsable, tout en étant tourné vers la performance.

Un défi sportif au service de l’inclusion

« Enfin la Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022 démarre ! Damien et son équipe ont tant travaillé en amont et ont hâte de prendre la mer pour porter haut les couleurs de l’inclusion et du développement durable. Nous sommes ravis de l’accompagner dans cette aventure qui correspond parfaitement à nos valeurs - Différent et performant - », précise Sylvain Couthier, président du Groupe ATF.

Damien Seguin, auteur d’une 7e place remarquée lors du Vendée Globe, a emporté dans son sillage autour du monde tout un public. Jeunes ou moins jeunes, en famille, au travail, ils sont nombreux à avoir témoigné de leurs soutiens et de leurs encouragements pour le premier skipper en situation de handicap à s’être lancé dans le défi du Tour du Monde en solitaire sans escale et sans assistance. Cette fois, le triple médaillé paralympique devient le skipper d’un bateau à foils, un bateau puissant qui a montré toute sa vélocité et sa fiabilité autour du monde.
La volonté de Damien est de performer, de se battre au meilleur niveau tout en diffusant auprès du plus grand nombre un message pour l’inclusion.

Rassembler, échanger, inspirer pour faire changer le regard sur le handicap, c’est tout l’ADN de ce projet singulier qui bénéficie de l’audience extraordinaire de la course au large. Il s’agit de faire résonner un message puissant et apporter la preuve que la différence est aussi une force et source de grande richesse. La synergie entre le projet Groupe APICIL et le Groupe ATF s’était donc faite naturellement autour de Damien.

Des matériaux alternatifs pour optimiser l’IMOCA Groupe APICIL
Dans une démarche environnementale, le skipper et son team ont souhaité utiliser plus de matériaux renouvelables et recyclables sur l’IMOCA. Damien Seguin a à coeur de mettre ce sujet de la transition au premier rang des engagements du team pour les années à venir. La fibre de lin, le balsa et la résine biosourcée ont été utilisés par Marie Van Den Heede, ingénieure au sein du team Groupe APICIL.

« Cette démarche au sein du team est importante car je suis convaincu qu’à un moment, il faut montrer que nous sommes capables de changer, d’évoluer et de s’adapter aux enjeux environnementaux. Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, c’est toujours bien de faire cette démarche pour ne pas utiliser que du carbone ou de l’époxy qui malheureusement ne sont ni récupérables, ni renouvelables. De plus, ce sont des matériaux qui coûtent de plus en plus chers. Donc je pense que c’est bien d’aller dans ce sens-là, de montrer l’exemple car nous sommes une classe professionnelle. Personnellement, c’est un sujet qui me parle. Et puis il y a cette opportunité avec la classe de pouvoir enlever ça du poids de jauge du bateau. Ce sont tous ces éléments mis bout à bout qui nous ont fait franchir le pas. C’est bien, nous allons être le premier IMOCA avec autant de petites pièces fabriquées avec des matériaux alternatifs », explique le skipper Damien Seguin.